N° 1, Janvier 2011 – Ecrivain invité

Marc Alyn

Marc Alyn est né en 1937 à Reims (France). À dix-sept ans, il crée la revue Terre de Feu, où il publie Liberté de voir. Le Temps des autres lui vaut en 1957 le Prix Max Jacob. Après la guerre d’Algérie, il écrit dans Arts, Le Figaro littéraire et fonde la collection Poésie/Flammarion. Nuit majeure paraît en 1968 et Infini au-delà en 1972 (Prix Apollinaire). Essais sur Mauriac, Dylan Thomas, André de Richaud, Norge, Nerval, Lawrence Durrell, La Nouvelle Poésie française… Voyages en Orient. Volontairement éloigné de la vie littéraire durant de longues années, à Uzès (Gard), il ne revient à Paris qu’en 1987, publiant sa trilogie Les Alphabets du Feu, couronnée en 1994 par le Grand Prix de poésie de l’Académie française et celui de la Société des Gens de Lettres. Confronté à de lourds problèmes de santé, il n’en poursuit pas moins son œuvre (L’Etat naissant, L’œil imaginaire, Le Miel de l’abîme), qu’il élargit et renouvelle, recevant, en 2007, le Goncourt de la poésie. En prose, il a donné Le Piéton de Venise, Paris point du jour, Approches de l’art moderne, Monsieur le chat (Ecriture, Prix Trente Millions d’amis, 2009) et Anthologie poétique amoureuse ( Ecriture, 2010). Son recueil Le Tireur isolé a paru en juin 2010 aux éditions PHI ; un important choix de ses poèmes, La Combustion de l’ange 1956-2010 sera publié en mars 2011 au Castor astral avec une préface de Bernard Noël. Membre du jury du Prix Apollinaire et de l’Académie Mallarmé.